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PRÉDICATION ET ENSEIGNEMENT SUR TOUTE LA TERRE

Afrique

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Ils ont suivi leur professeur en douce

José, un jeune pionnier, vit dans la banlieue de Luanda, en Angola. Il est professeur dans une école située près de sa Salle du Royaume. Parce qu’il manifeste les qualités chrétiennes et qu’il est un bon enseignant, ses 86 élèves l’apprécient et le respectent. En semaine, la réunion de sa congrégation se tient à 16 heures. On lui a permis de quitter l’école plus tôt ce jour-là. Après le travail, il va directement à la Salle du Royaume.

Certains élèves se sont demandé pourquoi José partait plus tôt et où il allait. Un jour, par curiosité, deux d’entre eux l’ont suivi et ont assisté à la réunion. Quelque temps plus tard, trois autres les ont accompagnés, et José avait justement un exposé à la réunion de service. La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans la classe. Dans les semaines qui ont suivi, le nombre de petits curieux est passé de 5 à 21. Les proclamateurs de la congrégation leur ont proposé d’étudier la Bible et la plupart ont accepté. Comme les élèves ont apporté des publications à l’école, d’autres ont manifesté de l’intérêt et sont venus à la Salle du Royaume. À la fin de l’année scolaire, sur 86 élèves, 54 avaient assisté à une réunion. José a rapporté que 23 d’entre eux font de bons progrès spirituels et assistent toujours aux réunions.

Pas assez de territoire ?

Nigéria : En prédication, Joseph et Evezi utilisent un lecteur DVD.

Quand Joseph et Evezi, un couple de pionniers spéciaux, sont arrivés dans leur nouvelle affectation au Nigéria, plusieurs proclamateurs découragés leur ont dit : « Nous n’avons pas assez de territoire. Il est trop prêché. » Au bout d’un an, Joseph a écrit ces mots à la filiale : « Nous travaillons notre territoire chaque jour. Il y a des préjugés et de l’indifférence, mais nous les surmontons. Nous prêchons avec un lecteur DVD portable et nous montrons des vidéos aux enfants, mais aussi aux adolescents et aux adultes. Résultat : chaque mois, ma femme et moi, nous conduisons 18 études bibliques, et par moments, nous n’arrivons pas à répondre à la demande de tous nos étudiants. Pour information, les enfants nous demandent sans arrêt de leur montrer les “vidéos de Caleb”. »

Une île lance un appel à l’aide

Congo (Kinshasa) : Témoignage à un pêcheur.

En avril 2014, le bureau de la filiale du Congo (Kinshasa) a reçu un courrier touchant de la part d’un groupe de pêcheurs habitant à Ibinja, une île du lac Kivu. Dans le cadre de leur travail, ces pêcheurs quittent souvent leur île pour aller dans les villes environnantes. Au cours d’un déplacement à Bukavu, ils ont rencontré des Témoins de Jéhovah qui leur ont parlé de la bonne nouvelle et leur ont donné une bible et des publications.

Les pêcheurs ont aimé ce qu’ils ont lu et en ont parlé à d’autres habitants de l’île. Puisque beaucoup manifestaient de l’intérêt, ils ont demandé à l’un d’entre eux de retourner à Bukavu pour inviter les Témoins à venir à Ibinja. Ne les ayant pas trouvés, l’homme a écrit au bureau de la filiale : « S’il vous plaît, envoyez-nous des Témoins pour qu’ils nous aident à connaître la Bible aussi bien qu’eux et à savoir ce qu’il faut faire pour vivre éternellement. Nous pouvons les loger. Je suis aussi prêt à donner mon terrain pour y construire une église. En lisant des versets bibliques cités dans vos livres, nous avons compris que les prêtres et les pasteurs nous enseignent des mensonges. Nous sommes convaincus d’avoir trouvé la vraie religion. Ici, à Ibinja, beaucoup aimeraient étudier la Bible et devenir Témoins de Jéhovah. »

La lettre précisait qu’une quarantaine de personnes étaient intéressées. Bien que peuplée de plus de 18 000 habitants, Ibinja ne comptait aucun Témoin. Le bureau de la filiale a immédiatement envoyé sur l’île deux pionniers spéciaux qui parlent la langue locale.

Maintenant, le pasteur les écoute

« Je ne manquerai plus jamais le Mémorial. » C’est ce qu’a déclaré le pasteur d’une importante église protestante en Afrique du Sud. Qu’est-ce qui l’a poussé à assister à la commémoration du sacrifice de Jésus en avril 2014 ? Tout a commencé lorsque deux frères de races différentes se sont présentés à sa porte en prédication. Vu comment s’étaient passés ses derniers contacts avec les Témoins, les frères pensaient qu’il y avait peu de chances qu’il les écoute. Adaine, l’un des frères, raconte : « À notre grande surprise, le pasteur nous a fait entrer. Nous avons eu une longue discussion. Il était étonné de voir un Blanc prêcher dans une communauté noire et lui parler dans sa langue. Il a accepté d’étudier la Bible.

« Cet homme avait été missionnaire et pasteur pendant plus de 40 ans, mais ce n’est qu’à 80 ans qu’il a trouvé la réponse à toutes ses questions. Il aime beaucoup le livre Imitez leur foi. Quand nous étudions, il mémorise certaines idées et les utilise dans ses sermons. Il a montré à ses fidèles le livre Qu’enseigne réellement la Bible ? et leur a dit : “Quand les Témoins de Jéhovah viendront à votre porte avec ce livre, accueillez-les et écoutez ce qu’ils ont à dire, car ce livre est rempli de trésors spirituels.” »

Le pasteur a confié à Adaine qu’il avait été sévèrement mis en garde par ses supérieurs hiérarchiques : ils lui ont demandé de ne plus parler des Témoins de Jéhovah dans ses sermons. Il ne savait pas quoi faire. Adaine s’est souvenu du récit d’un prédicateur laïque en Birmanie, rapporté dans l’Annuaire 2013. Lorsqu’il a lu ce récit au pasteur, celui-ci s’est exclamé : « Mais c’est pour moi, ça ! J’ai une décision très importante à prendre, et ça ne peut plus attendre. »

Le pasteur a assisté au Mémorial pour la première fois le 14 avril 2014, et c’est là qu’il a promis de ne plus jamais en manquer un. Il s’est dit déterminé à rompre tout lien avec la fausse religion.

Perdus dans des champs de cacao

Ghana : Baffour et Aaron prêchent dans une plantation de cacao.

Baffour et Aaron sont pionniers spéciaux à Bokabo, une région de l’ouest du Ghana où l’on cultive du cacao. Leur territoire est composé de petites maisons disséminées, uniquement accessibles par des sentiers étroits qui serpentent à travers les plantations. Il est facile de se perdre si on tourne au mauvais endroit ! Un jour, au lieu d’emprunter le chemin habituel, Baffour et Aaron ont choisi un autre sentier, qui les a menés à des habitations où ils n’étaient encore jamais allés. C’est là qu’ils ont rencontré Michael et Patience, qui se sont intéressés à leur message et ont accepté avec enthousiasme une étude de la Bible. Plus tard, Michael leur a expliqué : « Cela fait deux ans que nous n’allons plus à l’église parce que nous y avons vu des choses qui sont contraires à ce que dit la Bible. Depuis, tous les soirs, avec ma femme nous étudions la Bible ; nous cherchons des réponses à nos questions. Nous avions demandé à Dieu de l’aide pour trouver la vérité. » Malgré les longues distances à parcourir à travers les plantations, ils ont tout de suite commencé à assister aux réunions. Le couple s’est fait baptiser l’année dernière et a entrepris le service de pionnier permanent. À présent, eux aussi empruntent les sentiers perdus des plantations à la recherche d’autres personnes qui auraient « demandé à Dieu de l’aide pour trouver la vérité ».

Patience et Michael dans une plantation.