Actes des apôtres 15:1-41
Notes
Notes d'étude
anciens : Litt. « hommes âgés ». Dans la Bible, le mot grec présbutéros désigne avant tout un homme qui détient une certaine autorité ou exerce des responsabilités dans un groupe ou une nation. Bien que ce mot se rapporte parfois à l’âge physique (il est par exemple rendu par « fils aîné » en Lc 15:25 et par « vieillards » en Ac 2:17), il ne désigne pas forcément une personne d’un certain âge. Ici, il renvoie aux chefs de la nation juive, qui sont souvent mentionnés avec les prêtres en chef et les scribes. Le Sanhédrin était composé d’hommes venant de ces trois groupes (Mt 21:23 ; 26:3, 47, 57 ; 27:1, 41 ; 28:12 ; voir lexique à « ancien »).
anciens : Litt. « hommes âgés ». Ici, le terme grec présbutéros désigne ceux qui exerçaient des responsabilités dans l’assemblée chrétienne au 1er siècle de n. è. Les anciens de l’assemblée de Jérusalem sont mentionnés avec les apôtres, et c’est l’ensemble de ces hommes que Paul, Barnabé et quelques autres frères d’Antioche de Syrie sont allés voir pour régler la question de la circoncision. Ainsi, tout comme certains anciens exerçaient des responsabilités au niveau national dans l’Israël selon la chair, ces anciens formaient avec les apôtres un collège central pour toutes les assemblées chrétiennes du 1er siècle. Cela montre que le collège central d’origine, constitué des 12 apôtres, s’était agrandi (Ac 1:21, 22, 26 ; voir notes d’étude sur Mt 16:21 ; Ac 11:30).
question : Ou « désaccord ». Le mot grec zêtêma désigne souvent une question qui suscite la controverse ou le débat. Il est apparenté au mot grec zêtéô, qui signifie « chercher » (voir note d’étude sur Ac 15:7).
vive discussion : Ou « débat ». Le mot grec utilisé ici est apparenté à un verbe signifiant « chercher » (zêtéô) et il exprime la notion de « recherche », d’« enquête ». Cela laisse donc entendre que les apôtres et les anciens ont cherché avec soin la solution au problème en posant des questions, en examinant minutieusement le sujet et, sans aucun doute, en exprimant franchement et ouvertement leurs opinions.
anciens : Litt. « hommes âgés ». Dans la Bible, bien que le mot grec présbutéros se rapporte parfois à des hommes âgés, il désigne avant tout un homme qui détient une certaine autorité ou exerce des responsabilités dans un groupe ou une nation (voir note d’étude sur Mt 16:21). Dans l’antique nation d’Israël, les anciens avaient la responsabilité de diriger et d’organiser le peuple, tant au niveau local (Dt 25:7-9 ; Jos 20:4 ; Ru 4:1-12) qu’au niveau national (Jg 21:16 ; 1S 4:3 ; 8:4 ; 1R 20:7). C’est ici que, pour la première fois, les Écritures grecques chrétiennes utilisent le terme « anciens » en rapport avec l’assemblée chrétienne. Dans l’Israël spirituel, comme dans l’Israël selon la chair, les anciens avaient la responsabilité de diriger l’assemblée. Dans ce contexte, ceux qui ont recueilli les dons des frères d’Antioche et qui ont organisé leur distribution aux assemblées de Judée, c’étaient les anciens.
Repentez-vous : Le mot grec utilisé ici peut être traduit littéralement par « changer d’avis », ce qui implique de changer de façon de penser, d’état d’esprit ou d’objectifs. Dans ce contexte, le fait de « se repentir » est étroitement lié à la relation qu’a une personne avec Dieu (voir notes d’étude sur Mt 3:8, 11 et lexique à « repentir »).
conversion : Le mot grec utilisé ici, épistrophê, vient d’un verbe qui signifie « revenir », « retourner », « se retourner », « faire demi-tour » (Jean 12:40 ; 21:20 ; Ac 15:36). Employé au sens spirituel, ce verbe peut emporter l’idée de se tourner vers le vrai Dieu ou de revenir à lui, ainsi que de se détourner des idoles et des faux dieux (il figure en Ac 3:19 ; 14:15 ; 15:19 ; 26:18, 20 ; 2Co 3:16). En 1Th 1:9, ce verbe est utilisé dans l’expression rendue par : « Vous détournant de vos idoles, vous vous êtes tournés vers Dieu. » La conversion est précédée du repentir (voir notes d’étude sur Mt 3:2, 8 ; Ac 3:19 ; 26:20).
fruits qui conviennent au repentir : Cette expression désigne les preuves, par exemple des actions, révélant chez ceux qui écoutent Jean un changement de façon de penser, d’état d’esprit (Lc 3:8 ; Ac 26:20 ; voir notes d’étude sur Mt 3:2, 11 et lexique à « repentir »).
Repentez-vous […] et retournez-vous : Le mot grec métanoéô, utilisé ici, peut être traduit littéralement par « changer d’avis », ce qui implique de changer de façon de penser, d’état d’esprit ou d’objectifs. Dans ce contexte, le repentir comportait l’idée de vouloir retrouver de bonnes relations avec Dieu. Un pécheur qui se repent sincèrement regrette profondément sa mauvaise conduite et il est déterminé à ne pas commettre de nouveau les mêmes péchés (2Co 7:10, 11 ; voir notes d’étude sur Mt 3:2, 8). De plus, il se sent poussé à « se retourner », à abandonner sa mauvaise conduite pour faire ce qui plaît à Dieu. En hébreu comme en grec, les verbes qu’on peut traduire par « se retourner » (hébreu shouv ; grec stréphô, épistréphô) signifient littéralement « revenir », « retourner », « se retourner », « faire demi-tour » (Gn 18:10 ; 50:14 ; Ru 1:6 ; Ac 15:36). Quand ils sont employés au sens spirituel et avec une connotation positive, ils peuvent signifier se détourner d’une mauvaise voie pour se tourner vers Dieu (1R 8:33 ; Éz 33:11 ; voir notes d’étude sur Ac 15:3 ; 26:20).
se repentir : Le mot grec utilisé ici peut être traduit littéralement par « changer d’avis », ce qui implique de changer de façon de penser, d’état d’esprit ou d’objectifs. Dans ce contexte, l’encouragement à « se repentir » est associé au fait de se tourner vers Dieu ; le repentir se rapporte donc à la relation qu’a une personne avec Dieu. Une personne sincèrement repentante doit le montrer par des actes qui conviennent au repentir. En d’autres termes, ses actes devraient prouver qu’un véritable changement d’avis, ou d’état d’esprit, s’est opéré (voir notes d’étude sur Mt 3:2, 8 ; Lc 3:8 et lexique à « repentir »).
je suis pharisien : Parmi ceux qui écoutaient Paul, certains le connaissaient (Ac 22:5). Lorsqu’il s’est présenté comme fils de pharisiens, les pharisiens du Sanhédrin n’ont pas pensé que Paul essayait de les tromper, puisqu’ils savaient qu’il était devenu un chrétien zélé. Ils ont sûrement compris qu’il faisait état de l’héritage qu’il avait en commun avec eux. Dans ce contexte, l’expression « je suis pharisien » peut être comprise dans un sens relatif ; par ces mots, Paul s’identifiait aux pharisiens plutôt qu’aux sadducéens parce que, comme les pharisiens, il croyait en la résurrection. Il créait ainsi un terrain d’entente avec les pharisiens présents. En soulevant ce sujet polémique, Paul espérait certainement amener des membres du Sanhédrin à prendre parti pour lui, et sa stratégie a fonctionné (Ac 23:7-9). Cette déclaration de Paul en Ac 23:6 s’accorde aussi avec la description qu’il a faite plus tard de lui-même quand il a présenté sa défense devant le roi Agrippa (Ac 26:5). Et lorsqu’il a écrit depuis Rome aux chrétiens de Philippes, Paul a de nouveau parlé de son passé de pharisien (Php 3:5). Il est également intéressant de noter en quels termes Ac 15:5 parle de certains chrétiens qui, auparavant, étaient pharisiens (voir note d’étude sur Ac 15:5).
membres du parti des pharisiens : Apparemment, ces chrétiens étaient toujours rattachés, d’une certaine façon, à leur passé de pharisiens (cf. note d’étude sur Ac 23:6).
vive discussion : Ou « débat ». Le mot grec utilisé ici est apparenté à un verbe signifiant « chercher » (zêtéô) et il exprime la notion de « recherche », d’« enquête ». Cela laisse donc entendre que les apôtres et les anciens ont cherché avec soin la solution au problème en posant des questions, en examinant minutieusement le sujet et, sans aucun doute, en exprimant franchement et ouvertement leurs opinions.
miracles : Ou « présages » (voir note d’étude sur Ac 2:19).
miracles : Ou « présages ». Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot grec téras (miracle, présage, chose prodigieuse) est systématiquement associé à sêméïon (signe, miracle), et les deux termes sont utilisés au pluriel (Mt 24:24 ; Jean 4:48 ; Ac 7:36 ; 14:3 ; 15:12 ; 2Co 12:12). Fondamentalement, téras désigne quelque chose qui suscite l’émerveillement ou l’étonnement. Lorsqu’il est clair que ce terme emporte aussi l’idée d’une chose qui présage l’avenir, le rendu « présage » figure dans une note d’étude.
Jacques : Il s’agit très probablement du demi-frère de Jésus. Lorsqu’il est question des quatre fils de Marie nés de façon naturelle (Jacques, Joseph, Simon et Judas), Jacques est toujours cité en premier ; c’était donc sans doute le plus âgé après Jésus (Mt 13:55 ; Mc 6:3 ; Jean 7:5). Jacques a été témoin de ce qui s’est passé à la Pentecôte 33, quand des milliers de Juifs de la Diaspora, de passage à Jérusalem, ont accepté la bonne nouvelle et se sont fait baptiser (Ac 1:14 ; 2:1, 41). Ici, Pierre demande aux disciples d’‘annoncer ces choses à Jacques’, ce qui montre que celui-ci jouait un rôle prépondérant dans l’assemblée de Jérusalem. C’est apparemment ce même Jacques qui est mentionné en Ac 15:13 ; 21:18 ; 1Co 15:7 ; Ga 1:19 (où il est appelé « le frère du Seigneur ») ; 2:9, 12 et qui a écrit le livre biblique qui porte son nom (Jc 1:1 ; Jude 1).
Jacques : Il s’agit probablement du demi-frère de Jésus et du Jacques mentionné en Ac 12:17 (voir notes d’étude sur Mt 13:55 ; Ac 12:17). Il semble que quand l’affaire de la circoncision a été portée devant « les apôtres et les anciens » à Jérusalem, c’est Jacques qui a présidé la discussion (Ac 15:1, 2). Évoquant apparemment cet épisode, Paul affirme que Jacques, Céphas (Pierre) et Jean étaient « ceux qui paraissaient être des colonnes » de l’assemblée de Jérusalem (Ga 2:1-9).
Jacques : Ce demi-frère de Jésus est sans doute le Jacques qui est mentionné en Ac 12:17 (voir note d’étude) et en Ga 1:19, et qui a écrit le livre biblique qui porte ce nom (Jc 1:1).
Simon : Ou « Siméon », c.-à-d. Simon Pierre. Dans les Écritures, ce nom existe sous deux formes grecques : Simôn et Suméôn ; toutes les deux sont utilisées pour parler de Simon Pierre. Dans ce verset, c’est la forme grecque Suméôn qui est employée, c’est-à-dire celle qui est très proche du nom hébreu « Siméon ». Cela donne à penser que la langue dans laquelle cette réunion s’est tenue était l’hébreu. Dans la Bible, l’apôtre Pierre n’est désigné qu’une seule fois par Suméôn (voir note d’étude sur Mt 10:2).
un peuple pour son nom : Cette expression est peut-être une allusion à des déclarations des Écritures hébraïques où il est dit que Jéhovah s’est choisi un peuple comme bien particulier (Ex 19:5 ; Dt 7:6 ; 14:2 ; 26:18, 19). Le nouveau peuple portant le nom de Jéhovah, appelé « l’Israël de Dieu », c’est-à-dire l’Israël spirituel, comprendrait désormais aussi des croyants non juifs (Ga 6:16 ; Rm 11:25, 26a ; Ré 14:1). Ce peuple allait devoir proclamer les louanges de Celui qu’il représentait et glorifier publiquement son nom (1P 2:9, 10). Comme Jéhovah l’avait fait pour l’Israël selon la chair, il pouvait appeler l’Israël spirituel « le peuple que j’ai formé pour moi afin qu’il proclame ma louange » (Is 43:21). Ces premiers chrétiens ont courageusement proclamé que Jéhovah est le seul vrai Dieu et ils ont montré que tous les dieux adorés à l’époque étaient des faux dieux (1Th 1:9).
Simon, celui qu’on appelle Pierre : Dans les Écritures, Pierre est désigné par cinq noms différents : 1) le nom hébreu « Siméon », écrit en caractères grecs ; 2) le nom grec « Simon » (« Siméon » et « Simon » viennent tous les deux d’un verbe hébreu qui signifie « entendre », « écouter ») ; 3) « Pierre » (un nom grec qui signifie « morceau de rocher » et qu’il est le seul à porter dans les Écritures) ; 4) « Céphas », l’équivalent sémitique de « Pierre » (peut-être apparenté à l’hébreu képhim [rochers], qu’on trouve en Jb 30:6 et en Jr 4:29) ; et 5) le nom composé « Simon Pierre » (Ac 15:14 ; note ; Jean 1:42 ; Mt 16:16).
les paroles des Prophètes : Le discours de Simon, ou Simon Pierre (Ac 15:7-11), et les éléments apportés par Barnabé et Paul (Ac 15:12) ont sans doute rappelé à Jacques des passages pertinents des Écritures qui éclairaient le sujet en débat (Jean 14:26). Après avoir dit que ce qui venait d’être exposé ‘était en accord avec les paroles des Prophètes’, Jacques a cité Am 9:11, 12, livre qui se trouve dans la partie des Écritures hébraïques communément appelée « les Prophètes » (Mt 22:40 ; Ac 15:16-18 ; voir note d’étude sur Lc 24:44).
dans la Loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes : Manifestement, Jésus regroupait ici les Écritures hébraïques tout entières de la manière dont les juifs le faisaient et qui était connue d’eux. « La Loi » (hébreu Tôrah) désigne les livres bibliques de la Genèse au Deutéronome. « Les Prophètes » (hébreu Neviʼim) désigne les livres prophétiques des Écritures hébraïques, y compris ceux qu’on appelle « les Premiers Prophètes » (les livres bibliques de Josué aux Rois). « Les Psaumes » désigne la troisième section, qui contient le reste des livres des Écritures hébraïques et qui est appelée « les Écrits » (hébreu Kethouvim). L’appellation « les Psaumes » est employée parce que les Psaumes étaient le premier livre de la troisième section. Le terme « Tanakh », qui est utilisé par les juifs pour désigner les Écritures hébraïques, est formé des premières lettres des noms de ces trois sections (TaNaKh). Le fait que Jésus a employé ces trois noms montre que le canon des Écritures hébraïques était bien établi à l’époque où il était sur terre et que lui-même l’acceptait.
la tente de David : Ou « la hutte (demeure) de David ». Jéhovah a promis que le pouvoir royal de la famille de David ‘ne disparaîtrait jamais’ (2S 7:12-16). « La tente de David », c’est-à-dire sa maison royale, ou sa dynastie, est tombée lorsque le roi Sédécias a été détrôné (Éz 21:27). Depuis cette époque, aucun roi de la lignée davidique n’a occupé le « trône de Jéhovah » dans la Jérusalem terrestre (1Ch 29:23). Mais Jéhovah rebâtirait « la tente de David » symbolique en faisant en sorte que Jésus, un descendant de David, occupe ce trône durablement (Ac 2:29-36). Jacques a expliqué que cette reconstruction annoncée par Amos (le rétablissement de la royauté dans la lignée davidique) inclurait le rassemblement des disciples de Jésus (les héritiers du Royaume) choisis tant parmi les Juifs que parmi les Gentils (Am 9:11, 12).
afin que les hommes qui restent recherchent réellement Jéhovah : Comme le montre la note d’étude sur Ac 15:15, Jacques a cité les paroles d’Am 9:11, 12. Mais des parties de cette citation diffèrent légèrement du texte hébreu dont nous disposons aujourd’hui. Certains attribuent ces différences au fait que Jacques aurait cité la Septante, une traduction en grec des Écritures hébraïques. Toutefois, le nom utilisé pour parler de Pierre en Ac 15:14 donne à penser que la langue dans laquelle cette réunion s’est tenue était l’hébreu (voir note d’étude sur Ac 15:14). Si c’est le cas, il se peut aussi que Jacques ait cité les versets en hébreu, mais que, dans son récit, Luc ait employé la formulation qui se trouve dans la Septante. Ce procédé était utilisé par Luc, Jacques et d’autres rédacteurs de la Bible quand ils citaient les Écritures hébraïques. Il est vrai que certains des versets tirés de la Septante diffèrent légèrement du texte hébreu disponible aujourd’hui, mais Jéhovah a permis que les rédacteurs de la Bible emploient cette traduction, et donc que ces citations fassent partie du récit inspiré (2Tm 3:16). Concernant la citation d’Am 9:12, il est intéressant de noter que la Septante porte : « les hommes qui restent », alors que les manuscrits hébreux disponibles portent : « ce qui reste d’Édom ». Selon certains, cette différence viendrait du fait qu’en hébreu ancien, les mots pour « hommes » et pour « Édom » se ressemblent beaucoup. C’est aussi le cas des mots hébreux pour « recherchent » et pour « prennent possession ». D’autres ont émis l’idée que le rendu d’Am 9:12 dans la Septante tire son origine d’un texte hébreu ancien qui était différent du texte hébreu actuellement disponible ; mais cela reste une hypothèse. Quoi qu’il en soit, la Septante et le texte hébreu massorétique contiennent tous les deux l’idée sur laquelle se fondera le raisonnement de Jacques : Amos avait prédit que des Gentils seraient appelés du nom de Jéhovah.
Jéhovah : En Ac 15:14, Jacques dit que Simon a raconté « comment […] Dieu s’est occupé des nations », et au verset 19, il parle des « gens des nations qui se tournent vers Dieu ». Dans ce contexte, Jacques cite Am 9:11, 12. Dans le texte hébreu original, le nom divin figure une fois, dans l’expression « déclare [ou : « dit »] Jéhovah ». Cependant, le terme grec Kurios (Seigneur) figure deux fois en Ac 15:17, et à chaque fois, il se rapporte à Jéhovah. Étant donné le contexte, l’origine de la citation (les Écritures hébraïques) et l’utilisation du terme Kurios dans la Septante et dans les Écritures grecques chrétiennes, il y a de bonnes raisons d’utiliser le nom divin à chacune des occurrences de Kurios dans ce verset (voir app. C1 et C3, introduction).
ainsi que des gens de toutes les nations : C.-à-d. des non-Juifs, ou des Gentils. Un Gentil qui se faisait circoncire n’était plus considéré comme un homme des nations, mais ‘devenait comme un Israélite de naissance’, autrement dit un Juif (Ex 12:48, 49). À l’époque d’Esther, beaucoup de Gentils « disaient qu’ils étaient Juifs » (Est 8:17). Il est intéressant de noter que, dans la Septante, cette expression d’Est 8:17 est rendue par « se circoncirent et judaïsèrent ». La prophétie d’Am 9:11, 12, citée dans ce passage des Actes, affirmait que des « gens de toutes les nations » (des Gentils incirconcis) se joindraient aux « hommes qui restent » de la nation d’Israël (les Juifs et les prosélytes circoncis) et qu’ils deviendraient des « gens qui sont appelés de mon nom [celui de Jéhovah] ». Grâce à cette prophétie, les disciples ont compris que les gens des nations incirconcis n’avaient pas besoin de se faire circoncire pour être approuvés par Dieu.
gens qui sont appelés de mon nom : Litt. « gens sur qui mon nom a été appelé ». Dans les Écritures hébraïques, quand il est dit que les Israélites portent le nom de Jéhovah, ou que son nom a été appelé sur eux, cela signifie qu’ils sont son peuple (Dt 28:10 ; 2Ch 7:14 ; Is 43:7 ; 63:19 ; Dn 9:19). Jéhovah a également ‘mis son nom’ sur Jérusalem et son temple, montrant ainsi qu’il acceptait ce lieu comme centre de son culte (2R 21:4, 7).
dit Jéhovah : En Am 9:12, qui est cité ici, le nom divin, représenté par quatre consonnes hébraïques (translittérées par YHWH), figure dans le texte hébreu original (voir app. C).
qui accomplira ces choses [v. 18] connues depuis les temps anciens : Ou, d’après une autre compréhension du texte grec, « qui fait connaître ces choses [v. 18] depuis les temps anciens ».
Simon : Ou « Siméon », c.-à-d. Simon Pierre. Dans les Écritures, ce nom existe sous deux formes grecques : Simôn et Suméôn ; toutes les deux sont utilisées pour parler de Simon Pierre. Dans ce verset, c’est la forme grecque Suméôn qui est employée, c’est-à-dire celle qui est très proche du nom hébreu « Siméon ». Cela donne à penser que la langue dans laquelle cette réunion s’est tenue était l’hébreu. Dans la Bible, l’apôtre Pierre n’est désigné qu’une seule fois par Suméôn (voir note d’étude sur Mt 10:2).
les paroles des Prophètes : Le discours de Simon, ou Simon Pierre (Ac 15:7-11), et les éléments apportés par Barnabé et Paul (Ac 15:12) ont sans doute rappelé à Jacques des passages pertinents des Écritures qui éclairaient le sujet en débat (Jean 14:26). Après avoir dit que ce qui venait d’être exposé ‘était en accord avec les paroles des Prophètes’, Jacques a cité Am 9:11, 12, livre qui se trouve dans la partie des Écritures hébraïques communément appelée « les Prophètes » (Mt 22:40 ; Ac 15:16-18 ; voir note d’étude sur Lc 24:44).
Ma décision est : Ou « mon avis (ma conclusion) est ». Litt. « je juge ». Le terme grec krinô, tel qu’il est utilisé ici, ne laisse pas entendre que Jacques, qui présidait apparemment la réunion, essayait d’imposer son opinion personnelle à tout le groupe. Il leur proposait plutôt de réfléchir à une ligne de conduite fondée sur les témoignages entendus et sur ce que les Écritures disaient du sujet en débat. Un dictionnaire définit ainsi le terme krinô dans ce contexte : « Tirer une conclusion en prenant en compte divers facteurs. » Par conséquent, le terme utilisé ici ne se rapporte pas à une décision officielle, mais à l’avis de Jacques fondé sur son analyse des versets qu’il venait de citer.
actes sexuels immoraux : Cette expression traduit le grec pornéïa, mot de sens large qui désigne toutes les relations sexuelles contraires aux lois de Dieu. En font partie l’adultère, la prostitution, les relations sexuelles entre personnes non mariées, les actes homosexuels et la bestialité (voir lexique).
ce qui est étouffé : Ou « ce qui n’est pas saigné ». Il semble que cette interdiction concernait aussi la consommation de tout animal qui était mort soit naturellement soit après avoir été blessé par un autre animal. Dans les deux cas, le corps de l’animal n’aurait pas été convenablement saigné (Ex 22:31 ; Lv 17:15 ; Dt 14:21).
se leva pour lire : Des biblistes font remarquer qu’on a ici la plus ancienne description connue du déroulement du culte à la synagogue. D’après la tradition juive, le culte commençait généralement par des prières personnelles que les fidèles adressaient à Dieu en entrant dans le bâtiment. Puis on récitait les paroles consignées en Dt 6:4-9 et 11:13-21. Il y avait ensuite des prières publiques, et on lisait une portion du Pentateuque selon un programme établi. Ac 15:21 nous apprend qu’au 1er siècle, cette lecture se faisait « chaque sabbat ». La partie suivante du culte, celle dont semble parler ce verset, consistait à lire un passage d’un livre prophétique et à en donner une explication. Habituellement, le lecteur se tenait debout, et il avait sans doute une certaine liberté quant au choix du passage prophétique (voir note d’étude sur Ac 13:15).
la lecture publique de la Loi et des Prophètes : Au 1er siècle de n. è., cette lecture publique était effectuée « chaque sabbat » (Ac 15:21). Une partie du culte à la synagogue consistait à réciter le Shema, en quelque sorte la profession de foi du judaïsme (Dt 6:4-9 ; 11:13-21). Le nom Shema tire son origine du premier mot du premier verset récité : « Écoute [Shemaʽ], ô Israël ! Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah » (Dt 6:4). La partie la plus importante du culte était la lecture de la Torah, ou Pentateuque. Dans de nombreuses synagogues, un programme était établi pour que l’intégralité de la Loi soit lue en un an ; dans d’autres, ce programme s’étalait sur trois ans. On lisait aussi des extraits des Prophètes et on les expliquait. Une fois la lecture publique terminée, un discours était prononcé. C’est après la lecture publique dans la synagogue d’Antioche de Pisidie que Paul a été invité à dire quelque chose d’encourageant aux assistants (voir note d’étude sur Lc 4:16).
se leva pour lire : Des biblistes font remarquer qu’on a ici la plus ancienne description connue du déroulement du culte à la synagogue. D’après la tradition juive, le culte commençait généralement par des prières personnelles que les fidèles adressaient à Dieu en entrant dans le bâtiment. Puis on récitait les paroles consignées en Dt 6:4-9 et 11:13-21. Il y avait ensuite des prières publiques, et on lisait une portion du Pentateuque selon un programme établi. Ac 15:21 nous apprend qu’au 1er siècle, cette lecture se faisait « chaque sabbat ». La partie suivante du culte, celle dont semble parler ce verset, consistait à lire un passage d’un livre prophétique et à en donner une explication. Habituellement, le lecteur se tenait debout, et il avait sans doute une certaine liberté quant au choix du passage prophétique (voir note d’étude sur Ac 13:15).
Moïse : Jacques a évoqué les écrits de Moïse. Ils contenaient non seulement la Loi, mais aussi l’histoire des rapports de Dieu avec son peuple ainsi que des renseignements sur sa volonté fournis avant la Loi. Par exemple, la façon dont Jéhovah considère la consommation de sang, l’adultère et l’idolâtrie ressort nettement de la Genèse (Gn 9:3, 4 ; 20:2-9 ; 35:2, 4). Ainsi, Jéhovah avait révélé des principes auxquels tous les humains devaient obéir, qu’ils soient Juifs ou Gentils. La décision rapportée en Ac 15:19, 20 ne ‘créerait pas de problèmes’, ou ne rendrait pas les choses difficiles, aux chrétiens d’origine gentile, car elle ne leur imposerait pas de suivre les nombreuses exigences de la Loi mosaïque. Elle respecterait aussi la conscience des chrétiens d’origine juive, qui, pendant des années, avaient entendu les écrits de Moïse ‘lus à voix haute dans les synagogues chaque sabbat’ (voir notes d’étude sur Lc 4:16 ; Ac 13:15). La ligne de conduite préconisée renforcerait les liens entre les chrétiens d’origine juive et ceux d’origine gentile.
lit à voix haute dans les synagogues chaque sabbat : Voir notes d’étude sur Lc 4:16 ; Ac 13:15.
la lecture publique de la Loi et des Prophètes : Au 1er siècle de n. è., cette lecture publique était effectuée « chaque sabbat » (Ac 15:21). Une partie du culte à la synagogue consistait à réciter le Shema, en quelque sorte la profession de foi du judaïsme (Dt 6:4-9 ; 11:13-21). Le nom Shema tire son origine du premier mot du premier verset récité : « Écoute [Shemaʽ], ô Israël ! Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah » (Dt 6:4). La partie la plus importante du culte était la lecture de la Torah, ou Pentateuque. Dans de nombreuses synagogues, un programme était établi pour que l’intégralité de la Loi soit lue en un an ; dans d’autres, ce programme s’étalait sur trois ans. On lisait aussi des extraits des Prophètes et on les expliquait. Une fois la lecture publique terminée, un discours était prononcé. C’est après la lecture publique dans la synagogue d’Antioche de Pisidie que Paul a été invité à dire quelque chose d’encourageant aux assistants (voir note d’étude sur Lc 4:16).
les apôtres et les anciens : Voir note d’étude sur Ac 15:2.
anciens : Litt. « hommes âgés ». Ici, le terme grec présbutéros désigne ceux qui exerçaient des responsabilités dans l’assemblée chrétienne au 1er siècle de n. è. Les anciens de l’assemblée de Jérusalem sont mentionnés avec les apôtres, et c’est l’ensemble de ces hommes que Paul, Barnabé et quelques autres frères d’Antioche de Syrie sont allés voir pour régler la question de la circoncision. Ainsi, tout comme certains anciens exerçaient des responsabilités au niveau national dans l’Israël selon la chair, ces anciens formaient avec les apôtres un collège central pour toutes les assemblées chrétiennes du 1er siècle. Cela montre que le collège central d’origine, constitué des 12 apôtres, s’était agrandi (Ac 1:21, 22, 26 ; voir notes d’étude sur Mt 16:21 ; Ac 11:30).
Salutations ! : Le mot grec khaïrô, qui signifie littéralement « se réjouir », est utilisé ici en guise de salutation et a pour sens « que tout aille bien pour vous ». L’introduction de cette lettre envoyée aux assemblées et qui se rapportait à la circoncision suit le modèle des lettres de l’époque. Le rédacteur figurait en premier, puis venait le destinataire, et enfin la salutation courante (voir note d’étude sur Ac 23:26). De toutes les lettres inspirées qui constituent des livres des Écritures grecques chrétiennes, seule la lettre de Jacques utilise le terme grec khaïrô en guise de salutation de la même façon que cette lettre du collège central du 1er siècle (Jc 1:1). Comme le disciple Jacques a participé à la rédaction de cette lettre, on a de bonnes raisons de croire que le Jacques qui a rédigé la lettre portant son nom est le même que celui qui a joué un rôle prépondérant dans la réunion rapportée en Ac 15.
De la part de Claude Lysias à Son Excellence le gouverneur Félix : Salutations ! : Dans les temps anciens, il était courant de commencer une lettre par ce genre de formule. Le rédacteur figurait en premier, puis le destinataire, et enfin la salutation courante, exprimée par une forme du mot grec khaïrô, qui signifie littéralement « se réjouir ». Cette salutation est une façon de souhaiter à quelqu’un : « Que tout aille bien pour toi ! » On la trouve souvent dans des lettres non bibliques écrites sur papyrus. Dans ce contexte, il est approprié de traduire khaïrô par « Salutations ! ». On trouve une formule similaire introduisant une lettre en Ac 15:23 et en Jc 1:1 (voir note d’étude sur Ac 15:23).
vous déstabiliser : Ou « vous bouleverser ». Ici, « vous » traduit une expression grecque qui signifie littéralement « les âmes de vous [pluriel] ». Dans ce contexte, le mot grec psukhê, souvent rendu par « âme », désigne la personne elle-même, ce qui explique que l’expression soit traduite par le pronom « vous » (voir lexique à « âme »).
unanimement : Litt. « d’un commun accord (d’un seul esprit) ». Le mot grec homothumadon figure plusieurs fois dans le livre des Actes et se rapporte souvent à l’unité incomparable des premiers chrétiens. Il est par exemple traduit par « unis dans une même intention » en Ac 1:14 ; 2:46, et par « unanimement » en Ac 4:24.
donnent leurs vies pour : Ici, le mot grec psukhê, souvent rendu par « âme », est au pluriel et il est traduit par « vies ». Il peut désigner un humain ou la vie que possède un humain (voir lexique à « âme »). L’expression complète pourrait donc avoir le sens de « risquer sa vie (son âme) pour » ou de « vouer sa vie (ou : se vouer) à ».
vous abstenir de : Ou « vous éloigner de ». Le verbe utilisé ici pouvait s’appliquer à tout ce qui est cité ensuite. Les chrétiens devaient rejeter l’idolâtrie et les actes sexuels immoraux, et ils ne devaient pas manger la chair d’un animal qui avait été étouffé, et qui n’avait donc pas été saigné convenablement. En ce qui concerne le sang, le verbe « s’abstenir » a une signification plus large que simplement ne pas consommer de sang. Il implique de n’utiliser le sang d’aucune manière qui soit contraire aux Écritures, et ce par respect pour son caractère sacré (Lv 17:11, 14 ; Dt 12:23).
vous abstenir […] du sang : Fondamentalement, ce décret repose sur l’ordre divin de ne pas manger de sang, ordre qui a été donné à Noé et à ses fils, et par conséquent à toute l’humanité (Gn 9:4-6). Huit siècles plus tard, Dieu a intégré cet ordre à la Loi qu’il a donnée aux Israélites (Lv 17:13-16). Et quinze siècles après, il a répété ce commandement à l’assemblée chrétienne, comme le montre ce verset. Du point de vue de Dieu, s’abstenir du sang est aussi important que de rejeter l’idolâtrie et les actes sexuels immoraux.
ce qui est étouffé : Voir note d’étude sur Ac 15:20.
actes sexuels immoraux : Voir note d’étude sur Ac 15:20.
Portez-vous bien ! : Ou « adieu ». L’expression grecque employée ici est caractéristique des lettres de cette époque. Elle ne signifie pas forcément que les exigences citées juste avant étaient des mesures sanitaires, comme si le rédacteur voulait dire : ‘Si vous vous abstenez de ces choses, vous serez en meilleure santé.’ Il s’agit plutôt d’une formule de conclusion souhaitant au destinataire force, santé et bonheur. Cette expression emporte la même idée que le terme hébreu shalôm, qu’on utilise pour souhaiter la « paix » à son interlocuteur (Ex 4:18 ; Jg 18:6 ; 19:20 ; 1S 1:17). D’ailleurs, une traduction des Écritures grecques chrétiennes en hébreu moderne (référencée sous le sigle J22 dans l’app. C4) rend l’expression de ce verset par shalôm lakhèm, ce qui donnerait en français : « Paix à vous ! »
actes sexuels immoraux : Cette expression traduit le grec pornéïa, mot de sens large qui désigne toutes les relations sexuelles contraires aux lois de Dieu. En font partie l’adultère, la prostitution, les relations sexuelles entre personnes non mariées, les actes homosexuels et la bestialité (voir lexique).
ce qui est étouffé : Ou « ce qui n’est pas saigné ». Il semble que cette interdiction concernait aussi la consommation de tout animal qui était mort soit naturellement soit après avoir été blessé par un autre animal. Dans les deux cas, le corps de l’animal n’aurait pas été convenablement saigné (Ex 22:31 ; Lv 17:15 ; Dt 14:21).
prophètes : Voir lexique.
Quelques manuscrits grecs parmi les plus récents ainsi que des traductions anciennes dans d’autres langues ajoutent ces mots, avec des petites variantes : « Mais il parut bon à Silas de rester là plus longtemps ; Judas, quant à lui, partit seul pour Jérusalem. » Cependant, ces paroles ne figurent pas dans les manuscrits les plus anciens et les plus fiables ; elles ne font donc pas partie du texte original des Actes. Elles constituaient probablement une note marginale visant à expliquer Ac 15:40 ; avec le temps, elles ont été intégrées au texte de quelques manuscrits (voir app. A3).
la parole de Jéhovah : Voir note d’étude sur Ac 8:25 et app. C3, introduction.
la parole de Jéhovah : Cette expression tire son origine des Écritures hébraïques, où elle est formée du mot hébreu pour « parole » et du nom divin. Dans la langue originale, l’expression qu’on peut rendre littéralement par « parole de Jéhovah » figure dans environ 200 versets (par exemple en 2S 12:9 ; 24:11 ; 2R 7:1 ; 20:16 ; 24:2 ; Is 1:10 ; 2:3 ; 28:14 ; 38:4 ; Jr 1:4 ; 2:4 ; Éz 1:3 ; 6:1 ; Os 1:1 ; Mi 1:1 ; Za 9:1). Dans l’un des exemplaires les plus anciens de la Septante, en Za 9:1, le mot grec logos (parole) est suivi du nom divin écrit en caractères hébreux anciens (). Ce parchemin a été découvert en Israël, au Naḥal Ḥever, dans le désert de Judée, près de la mer Morte ; il date d’entre 50 av. n. è. et 50 de n. è. Les raisons pour lesquelles la Traduction du monde nouveau utilise l’expression « la parole de Jéhovah » en Ac 8:25, alors que beaucoup de manuscrits grecs portent l’expression rendue par « la parole du Seigneur », sont expliquées dans l’app. C3, introduction.
la parole de Jéhovah : Voir note d’étude sur Ac 8:25 et app. C3, introduction.
la parole de Jéhovah : Cette expression tire son origine des Écritures hébraïques, où elle est formée du mot hébreu pour « parole » et du nom divin. Dans la langue originale, l’expression qu’on peut rendre littéralement par « parole de Jéhovah » figure dans environ 200 versets (par exemple en 2S 12:9 ; 24:11 ; 2R 7:1 ; 20:16 ; 24:2 ; Is 1:10 ; 2:3 ; 28:14 ; 38:4 ; Jr 1:4 ; 2:4 ; Éz 1:3 ; 6:1 ; Os 1:1 ; Mi 1:1 ; Za 9:1). Dans l’un des exemplaires les plus anciens de la Septante, en Za 9:1, le mot grec logos (parole) est suivi du nom divin écrit en caractères hébreux anciens (). Ce parchemin a été découvert en Israël, au Naḥal Ḥever, dans le désert de Judée, près de la mer Morte ; il date d’entre 50 av. n. è. et 50 de n. è. Les raisons pour lesquelles la Traduction du monde nouveau utilise l’expression « la parole de Jéhovah » en Ac 8:25, alors que beaucoup de manuscrits grecs portent l’expression rendue par « la parole du Seigneur », sont expliquées dans l’app. C3, introduction.
de Jéhovah : Dans le livre des Actes, le terme faveur imméritée se rapporte le plus souvent à Dieu (Ac 11:23 ; 13:43 ; 20:24, 32). En Ac 14:26, on trouve une expression similaire : « confiés à la faveur imméritée de Dieu » (voir app. C3, introduction).
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Les évènements sont énumérés dans l’ordre chronologique.
1. Paul et Barnabé se séparent ; Paul voyage avec Silas, tandis que Barnabé prend avec lui Jean (aussi appelé Marc) (Ac 15:36-41).
2. Paul va à Derbé, puis à Lystre, où il choisit Timothée pour qu’il l’accompagne (Ac 16:1-4).
3. L’esprit saint interdit à Paul de dire la parole dans la province d’Asie ; Paul traverse la Phrygie et la Galatie, et arrive en Mysie (Ac 16:6, 7).
4. Quand Paul et ses compagnons descendent à Troas, Paul voit en vision un Macédonien qui invite les frères à venir en Macédoine (Ac 16:8-10).
5. Paul et ses compagnons embarquent à Troas pour Néapolis, puis ils vont à Philippes (Ac 16:11, 12).
6. Après avoir passé la porte de la ville de Philippes, Paul parle à des femmes près d’une rivière ; Lydie et ceux qui sont sous son toit sont baptisés (Ac 16:13-15).
7. Paul et Silas sont emprisonnés à Philippes ; le gardien et les siens sont baptisés (Ac 16:22-24, 31-33).
8. Paul réclame des excuses officielles ; les magistrats de la ville font sortir les frères de prison ; Paul rend visite à Lydie et encourage les nouveaux baptisés (Ac 16:37-40).
9. Paul et ses compagnons passent par Amphipolis et Apollonia, et arrivent à Thessalonique (Ac 17:1).
10. Paul prêche à Thessalonique ; quelques Juifs et de nombreux Grecs deviennent croyants ; d’autres Juifs créent de l’agitation dans la ville (Ac 17:2-5).
11. En arrivant à Bérée, Paul et Silas prêchent dans la synagogue ; des Juifs de Thessalonique soulèvent la foule (Ac 17:10-13).
12. Paul prend le bateau pour Athènes, tandis que Silas et Timothée restent à Bérée (Ac 17:14, 15).
13. À Athènes, Paul fait un discours à l’Aréopage ; quelques-uns deviennent croyants (Ac 17:22, 32-34).
14. Paul passe 18 mois à Corinthe, où il enseigne la parole de Dieu ; certains s’opposent à lui, mais beaucoup deviennent croyants et sont baptisés (Ac 18:1, 8, 11).
15. Accompagné de Priscille et Aquilas, Paul embarque à Cenchrées, un port de Corinthe, pour se rendre à Éphèse, où il enseigne dans la synagogue (Ac 18:18, 19).
16. Paul embarque pour Césarée, mais Priscille et Aquilas restent à Éphèse ; il semble que Paul se rende à Jérusalem avant d’aller à Antioche de Syrie (Ac 18:20-22).