Comme rapporté précédemment sur jw.org, en janvier 2025, frère Vitaly Kriouchenko a été le premier Témoin de Jéhovah en Ukraine à être emprisonné pour objection de conscience depuis le début de la guerre. Par la suite, le gouvernement ukrainien a placé six autres frères derrière les barreaux parce que, par motif de conscience, ils ont refusé d’être enrôlés dans l’armée.

Le 3 février 2025, frère Andriy Khomenko, 50 ans, a été envoyé en prison pour trois ans. Lui et sa femme, Iryna, ont deux fils. Peu après son incarcération, il a dit : « Je suis sûr que même dans les situations les plus terribles, Jéhovah sera toujours là pour me soutenir et me donner la paix de l’esprit. »

Un peu plus d’une semaine plus tard, le 11 février 2025, frère Serhiy Ivanouchtchenko, 48 ans, a commencé à purger sa peine de trois ans de prison. Quelques mois après son baptême en novembre 2023, Serhiy avait reçu une convocation pour servir dans l’armée. Fermement convaincu que les serviteurs de Dieu ne doivent ‘plus apprendre la guerre’, il s’est présenté devant le conseil de révision et a respectueusement refusé de rejoindre l’armée (Isaïe 2:4).

Par la suite, le 5 mars 2025, les autorités ont emprisonné frère Serhiy Netchaïouk, 35 ans, marié et père de deux enfants. Alors qu’il était sur le point de commencer à purger sa peine de trois ans de prison, il a dit : « Les prières sincères des frères et sœurs en ma faveur prouvent que je ne suis pas seul. Jéhovah est avec moi. »

De plus, entre janvier et mars 2025, des soldats ont emmené de force frères Mykhaïlo Adamovytch (40 ans), Iaroslav Bodnartchouk (28 ans) et Oleksandr Radachko (35 ans) dans une base militaire, ce qui, d’après la loi ukrainienne, équivaut à un début de service militaire. Quand ces frères ont refusé par motif de conscience de porter l’uniforme et de prendre les armes, ils ont été accusés de désobéir à un ordre et jetés en prison. Mykhaïlo et Oleksandr resteront en détention provisoire jusqu’à leur procès ; Iaroslav a été libéré sous caution. S’ils sont jugés coupables, ils pourraient être condamnés à une peine de cinq à dix ans de prison.

Ce qu’ont fait les autorités viole la loi ukrainienne et loi internationale. Par exemple, l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme protègent le droit d’un individu à effectuer un service civil de remplacement. Le gouvernement ukrainien a accepté de respecter ces engagements internationaux. De plus, la Constitution ukrainienne garantit le droit à effectuer un service civil de remplacement au service militaire.

La famille internationale de frères et sœurs prie Jéhovah pour qu’il continue de réconforter et de protéger ces frères fidèles, et tous ceux qui s’efforcent de lui rester intègres (Psaume 34:7).